présentent: . QUILLivic
René.
attention : ne pas le
confondre avec René Quillivic fils, né le 30avril1925
à Carpentras,
graveur
Né en 1879 à Plouhinec
mort en 1969 à Paris.(90ans)
nommé peintre
officiel de la marine en 1924.
Peintre de paysages( surtout bretons) il est aussi
sculpteur il représente les côtes bretonnes. René Quillivic a consacré son oeuvre à
célébrer la Bretagne et ses traditions.
Né à Plouhinec, dans le Finistère, d’un père pêcheur
paysan, il commence sa formation dans l’atelier de menuiserie
du village.
Grâce à une bourse, il gagne Paris et se forme auprès
d’Antonin Mercié à l’École nationale des beaux-arts.
Rapidement, il expose au Salon des artistes français, où il
reçoit en 1907 une médaille d’or pour le Groupe des sonneurs
bretons.
Ses premières oeuvres, peintures, dessins et sculptures,
présentées à la galerie Bernheim Jeune en 1909, sont attachées
aux figures de jeunes de sa région et aux personnages de son
enfance
.
Le sculpteur prend souvent pour modèle les membres de sa
famille, sa mère ou sa soeur.
Après la Première Guerre mondiale, Quillivic exécute en
Bretagne de nombreuses figures pour les monuments aux morts,
dont ceux de Plouhinec, de Saint-Pol-de-Léon et de
Pont-l’Abbé. Son matériau de prédilection reste le granit
local, baptisé kersantite, mais il travaille aussi le bois et
la terre pour des oeuvres qui sont ensuite fondues en bronze
ou transposées en faïence de Quimper et en porcelaine de
Sèvres. Cette dernière manufacture a présenté deux grès de
Quillivic à l’occasion de l’Exposition internationale des Arts
décoratifs et industriels modernes de 1925.
femme
de Pontivy (69cm 6000euros)
René Quillivic est issu d'une modeste famille de Plouhinec. Dans
sa jeunesse, parlant breton, il ignorait la langue française.
Il se prépare à exercer le métier de menuisier-charpentier et fait
le tour de France des Compagnons du Devoir pendant lequel il
apprend la langue française, apprenant ensuite l'alphabet pendant
son service militaire
. Ayant bénéficié d'une bourse du conseil général du Finistère, il
s'oriente vers la sculpture et part se former à l'École des beaux-arts de Paris.
Il travaille en 1905 dans l'atelier d'Antonin Mercié. Il
expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts, au Salon
des indépendants et au Salon des artistes français.
En 1907, il remporte la médaille d'or du Salon des beaux-arts avec
son Groupe des Sonneurs bretons
L'année suivante, sa Brodeuse de Pont-l'Abbé lui
permet d'obtenir une bourse pour voyager en Afrique du Nord et en
Italie.
Dès avant 1920, il rejoint la Société de la gravure sur bois
originale
Il est le père de René Quillivic, graveur de timbres poste, et
beau-père de Claudine Béréchel, médailleuse.Son atelier est situé au no 73 boulevard de
Montmorency à Paris,
René Quillivic meurt à Paris le .
René Quillivic (1879-1969), ce nom évoque
surtout les monuments aux morts qui se sont dressés un peu
partout en Bretagne.
Les éditions Coop Breizh, avec leur belle collection de
livre consacrée aux artistes, offre un portrait plus complet de
cet artiste méconnu, avec un texte d'Olivier Levasseur,
docteur en histoire et membre du centre de recherche bretonne et
celtique à Rennes
René Quillivic a d'abord eu des velléités de peintre après avoir
été compagnon du tour de France comme menuisier. « Cela
m'empoigne en 1903, comme une fièvre, et cela ne me lâchera
plus, je suis pris. »
Ce natif de Plouhinec s'installe à Paris, il fait l'école Boulle
et se dirige en fait vers la sculpture par hasard.
Tout en poursuivant des études, il travaille comme menuisier,
puis il va recevoir des aides financières dont une bourse grâce
à Georges Le Bail, député radical-socialiste du Finistère, ainsi
que d'Albert Louppe, conseiller général du Finistère.
Le décalage culturel avec ses compagnons le freine dans les
concours, pourtant il redouble d'efforts. Il veut être sculpteur
et peintre.
Sa carrière oscillera entre ces deux pôles, mais aussi la
céramique
René Quillivic a aussi conçu des
statuettes, plats et vases en céramique, la plupart étant
exécutés par Jules Verlingue à Quimper
,
la gravure.
Dès 1910, il a un certain succès. Ses jolies têtes de
Bigoudènes émergent littéralement de blocs de pierre, et se
rapprochent parfois du travail de Rodin.
Il deviendra plus classique ensuite, mais on est surpris de
trouver dans son oeuvre des nus audacieux comme Le mystère
ancestral, une Bretonne nue, assise en tailleur... avec
la coiffe bigoudène !
Dès 1912, René Quillivic se
tourne vers la gravure sur bois. Cette technique
graphique lui permet d'exprimer ce qu'il ne peut
réaliser par la sculpture. Il réalise une série de
douze gravures sur bois intitulée L'Histoire de la
mer, et des illustrations pour le livre Souvenir
d'enfance et de jeunesse d'Ernest Renan. La
revue L'Art et les Artistes, dans son numéro
d',
publie des reproductions de trois gravures sur bois de
René Quillivic : Devant Dieu (1919), Saint
Edwet (1921) (en fait une reproduction de la
chapelle Sainte-Edwette en Esquibien) et La Vague.
Quelques oeuvres de rené Quillivic
vendues ces dernières années.
le voilier grav bois 22/31cm 550eur
Son inspiration est
issue principalement de sa Bretagne natale où il
obtient de nombreuses commandes de statues (Groupe des
Sonneurs de iniou au centre de Plozévet), sculptées
souvent en kersantite. Il sculpte les quatre statues de jeunes
paysans et paysannes (deux couples, l'un de Léonards et l'autre
de Cornouaillais) qui ornent les deux extrémités du pont
Albert-Louppe entre Brest et Plougastel-Daoulas. Quant à la
statue de La Bigoudène qui marque la limite entre le
Pays Bigouden et le cap Sizun et qui a été inaugurée en 1961,
son modèle, selon
la tradition locale aurait été la cousine de l'écrivain
Pierre-Jakez Hélias, employée de la famille de Georges et Albert
Le Bail, anciens députés-maires de Plozévet.
Il recevra commande de la ville de Saint-Malo d'un Monument
à la mémoire du commandant Charcot
qui sera inauguré sur le quai Sébastopol.
Son œuvre sculpté s'inspire des motifs bigoudens et celtiques.
Il a utilisé les granits bretons, le plus souvent la kersantite.
Sans faire partie du mouvement des Seiz Breur, il renouvelle les
thèmes traditionnels, en particulier quand il travaille, à la
demande de ules Verlingue, pour la
faïencerie HBà Quimper. Parmi ses œuvres, La Cueilleuse de fraises
(jeune fille de Plougastel).
Les monuments aux morts.
Il a aussi sculpté de nombreux monuments aux morts,
Quelques
mois après le traumatisme de la Grande Guerre, les places des
36 000 communes de France se drapent de monuments aux morts
glorifiant le sacrifice des Poilus. En Bretagne, certaines
œuvres, signées René Quillivic (1879-1969),dénotent par leur
dénonciation de la guerre, en rendant hommage à la souffrance
.Son premier monument aux morts est antérieur à la Première Guerre
mondiale puisqu'il date de 1913 (Monument commémoratif aux
marins bretons victimes de l'explosion du cuirassé “Liberté”
à Toulon). Après la première guerre mondiale, c'est la
municipalité de Saint-Pol-de-Léon qui lui commanda son premier
monument aux morts.
L'après-guerre est une opportunité de
pouvoir exercer son art dans la confection de nombreux monuments
aux morts, dont certains d'inspiration
pacifiste, principalement dans son département du
Finistère (Carhaix, Coray,
Fouesnant,Plouhinec, Plouyé, Plozévet, Pont-Croix, Saint-Pol-de-Léon, mais aussi dans les Côtes d'Armor comme à Loudéac).
C'est sa propre mère, portant la coiffe du Cap Sizun, qui
figure, sculptée dans le granit, appuyée à la stèle du monument
aux morts de sa commune natale à Plouhinec. Le buste en bronze
de sa mère est également exposé non loin de là, au pignon de sa
maison natale. Elle lui a souvent servi de modèle. On l'a
surnommé « l'imagier des morts de Bretagne ».
En 1927, la Chambre des députés lui commande le Monument de
la douleur bretonne érigé à la Pointe Saint-Mathieu, amer
de quinze mètres de haut surplombé d'un buste de femme dévorée
par le chagrin, taillée dans un seul bloc de granit d'au moins
dix tonnes, dont les longues mains se tordent, crispées
d'angoisse.
René
Quillivic, un artiste breton
1879-1969 de Olivier Levasseur chez Coop Breizh
.Oeuvres vues sur internet..des
précisions ? cliquez sur l'image
! .
Vendu à l'étude . Brest .spécialiste des peintres de bretagne.
gouache 33/22cm 700eur
Commentaires de nos lecteurs sur cette page . et vu sur
internet !!!!!
2024. monsieur
j'ai vu sur internet.
le
voeu des naufragés ( 1938 )René Quillivic
( 1879.1969 )
4
statues en plâtre ( hauteur 75 cm ) d'un
ensemble de 7
René QUILLIVIC
(1879- 1969)Pour
HB QUIMPERJeune
bigoudène au doigt dans la bouche
sujet
en faïence polychromesigné sur la
terrasse circulaire, H : 51 cm
René QUILLIVIC (1879-1969)
Maisons en bord de mer au soleil levant, Cap Sizun
Huile sur panneau, signée en bas à gauche
50 x 65 cm 2.500 euros.
prière par Quillivic.
ené QUILLIVIC
(1879-1969)
Ferme animée Huile sur panneau signée en
bas à droite 50 x 65 c
QUILLIVIC René
(1879-1969) : "Le thonier blanc",
HSP signée et datée 1928 bd. Dim. 40,5 x
51,5 cm 2.500 euros.
QUILLIVIC René (1879-1969) : "La Mer qui clapote.
Le port d'Audierne", HSC signée et datée "1909"
bd, titrée au dos, encadrement d'origine Dim. 37 x
54 cm. 3.500 euros.
René QUILLIVIC (1879-1969)Maisons au crépuscule, Cap Sizun
Huile sur panneau, signée en bas à gauche 50 x 65 cm 2.500 euros
vu en vente à Brest
QUILLIVIC René (1879-1969). BOIS GRAVÉ SUR FIL en noir,
titré : « Ste Edwet 1921 ». Signé b.d dans la plaque et
contresigné en marge. Dim. de la frappe : 22,3 x 31 cm..
Encadré. 300/40