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Son père avait, en outre, déposé en
1862 le brevet d'invention du lit-cage pliant en métal.
D'après son dossier de Légion
d'honneur, Maurice Moisset était licencié en droit et a
servi dans l'armée comme lieutenant à l'État-Major de l'artillerie
territoriale.
Le Figaro et Le Gaulois annoncent le
mariage à la mairie du 8e
arrondissement de Paris, le , de Maurice Moisset, avocat, et de Marthe
Césaire Baudrier, née à Paris le
dans une famille de banquiers, notaires et propriétaires
fonciers. Les parents de la mariée avaient acquis en 1884 le
château de Verderonne (Oise) mis en vente par voie de justice.
Au cours de la décennie 1880-1890, Maurice Moisset exerça la
profession d'avocat, ainsi que cela figure sur son acte de
mariage et les actes de naissance de son fils Gilbert en 1887,
et de sa fille Cécile
en 1889. Il habite le 17e arrondissement de Paris, au no 17
avenue de Villiers, puis au no 3
rue Viète où il résidera jusqu'à sa mort.
Parallèlement à ses études et
activités juridiques, Maurice Moisset écrit lui-même dans son
dossier de Légion d'Honneur qu'il était l'élève des peintres
Jules Lefebvre et Émile Charles Dameron
Son activité de peintre apparait pour la première fois en 1888
quand Maurice Moisset expose au Salon annuel de peinture du
palais des Champs-Élysées.
En effet, à partir de 1888, le catalogue du Salon précise chaque
année ses œuvres exposées au Salon des artistes français où il
obtient une mention honorable en 1894. Il y envoie des paysages
de l'Oise, de bords de mer, surtout de la Manche, et de
Normandie.
Le , au Capitole
à l'Union artistique de Toulouse, il expose un paysage proposé
au prix de 250 francs.
À partir de 1898, il exposera annuellement au Cercle artistique
et littéraire de la rue Volney à Paris.
En 1900, Maurice Moisset est nommé maire de la commune de
Verderonne (Oise) où il vient régulièrement en villégiature .
À cette époque, ses villégiatures le conduisent également au
Pecq (Yvelines) où des parents de sa mère (Famille Foyé) et de
sa belle-mère (Familles Parissot et Deville-Chabrol) possèdent
des propriétés. Il ira aussi régulièrement villégiaturer à Grandcamp-les-Bains (Calvados) où
il a acquis une villa en bord de mer, au no 30 quai Crampon.
Les bords de mer aux alentours lui
inspireront de nombreux tableaux.
En 1901, Maurice Moisset obtient une médaille de 3e classe
au Salon des artistes français et expose à Beauvais à la Société
des amis des arts de l'Oise. Le Figaro du écrit
qu'un groupe d'artistes vient d'ouvrir La Petite Galerie
Drouot au no 23
rue Drouot à Paris, où exposent en permanence une dizaine de
peintres dont, outre Maurice Moisset : Henri Matisse, Paul
Jouve et Paul Madeline. En 1902, il y expose des paysages de
banlieue parisienne et, avec les peintres de l'École de Crozant,
des paysages de la Creuse habituellement exécutés sur carton,
numérotés et situés au verso.
En 1903, Maurice Moisset y exposera une vingtaine de
paysages.
En 1904, il ajoute à ses expositions régulières - Salon des
artistes français et Cercle Volney (de) - une exposition annuelle
au Salon des arts réunis de la galerie Georges Petit. Par
ailleurs, il expose au Grand Hôtel de Biarritz pour la Société
des amis des arts de Bayonne-Biarritz dont il est membre
souscripteur. Le Matin du informe que Maurice Moisset a reçu les
palmes académiques d'officier de
l'Instruction publique.
En 1907, Maurice Moisset reçoit, au Salon des artistes français,
une médaille de 2e classe.
La même année, il devient administrateur de L'Automobile Club de
France dont il sera membre pendant de nombreuses années
L'article de La Croix du informant que Maurice Moisset expose au Salon des
artistes français est signé de Pierre l'Ermite, pseudonyme de
Eugène Edmond Loutil, prêtre, romancier et journaliste à La
Croix pendant 69 ans. Il y écrit : « Maurice Moisset, qui me donna jadis
mes premières leçons de peinture. Souvenirs du jeune
âge… ». Edmond Loutil était venu de ses Ardennes
natales à Paris étudier la théologie quand Maurice Moisset, son
aîné de trois ans, suivait des études de droit. Le chanoine
Loutil bénira, le , le mariage de Gilbert Moisset, fils de
Maurice Moisset
Outre ses activités propres de peintre, Maurice Moisset
s'implique dans la vie du monde artistique :
en , il signe une
pétition d'artistes et d'écrivains pour sauvegarder le
patrimoine artistique national que constituent les églises de
campagne délaissées ou détruites par manque de soins de l'État.
Maurice Barrès déposera cette pétition sur le bureau de la
Chambre des députés
. En 1913, Maurice Moisset est réélu membre du comité de la
Fondation Taylor, société de secours mutuel des peintres,
sculpteurs et architectes, dont il sera le président de 1942 à
sa mort
Au cours de la Première Guerre mondiale, son épouse, Marthe
Moisset, infirmière diplômée, se consacra à soigner les malades
et blessés à Paris ; elle recevra une médaille de bronze de
la Reconnaissance française
En 1919, Maurice Moisset fait partie du conseil d'une nouvelle
association, le Club artistique de France, dont le but est de
propager l'art français et de le défendre contre le bolchévisme artistique, label
désignant l'esprit de discorde, la « décadence
artistique », la ruine économique et l'incapacité des gens
en place à s'adapter à leur temps. Les objectifs sont de faire
connaître des œuvres de « bon aloi », de rendre les
jeunes artistes moins rebelles à toute discipline en leur
fournissant un enseignement nourrissant et libéral, mais aussi
de venir à bout de la routine et de la contrefaçon
En 1924, Maurice Moisset est nommé
peintre officiel de la Marine avec le rang d'officier
. En 1925, il est admis à titre permanent au Cercle de l'Union
artistique, présenté par les peintres Henri Royer et
Hubert-Denis Etcheverry
En , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur
et, outre ses lieux d'exposition habituels, expose au troisième
Salon des artistes normands et au Cercle de l'Union artistique
de l'avenue Gabriel, dit Salon de L'Épatant, à Paris En
1928, il expose à la galerie Retlinger à Paris avec « La
Boîte à Ponce », groupement de peintres, sculpteurs et
ébénistes
, du au , à la galerie René Zivy au 2e Salon de la société nationale des beaux-arts de la Mer et
au Congrès annuel de Limoges
Le , Maurice
Moisset participe, en tant qu'administrateur et assesseur à
l'assemblée générale de l'assurance Patrimoine-Vie, et comme
scrutateur à la première assemblée générale de
Patrimoine-Incendie et en ,
préside la Société des amis des arts
En , il
démissionne de son mandat de maire de Verderonne ; non
remplacé après neuf tours de scrutins, il est finalement réélu
maire fin
. En , 1935 et 1939
(dernière exposition avant la guerre), il expose au Salon de L'Épatant
. En 1938, il expose au Salon des indépendants et une dernière
fois au Salon des artistes français
En , il participe à
l'exposition des artistes mobilisés à la galerie Bernheim-Jeune
à Paris
Ami du maréchal
Pétain, Maurice Moisset s'entretient avec
lui à Vichy le de l'arrivée d'André Maurois en Afrique du Nord.
Ils s'accordent sur le fait qu'André Maurois était un
honnête homme, hautement talentueux, conscient de son devoir et
de servir ainsi la France
Veuf, Maurice Moisset meurt en son domicile du no 3 rue
Viete à Paris 17e,
le
Moisset sur facebook. .https://www.facebook.com/pg/peintresofficielsmarine.avant.1980/photos/?tab=album&album_id=442712832417953 |
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https://www.auction.fr/_fr/artiste/detail/moisset-maurice-71881 |
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