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Marius Perret fut bachelier en lettres en
1869 avec la mention assez-bien et bachelier en sciences en 1871
avec la mention passable.
Inscrit à la faculté de Médecine de paris, il fut reçu au
concours pour l'Externat en 1873, arrivant 83e sur 159 candidats
reçus.
Parallèlement à ses études de médecine, Marius Perret intègre l’école des Beaux-Arts où il est
l'élève d'Alexandre Cabanel.
De 1884 à 1886, il
passe trois années dans le Sahara algérien, à Laghouat, au
Mzab et chez les Châoumbas. Les toiles rapportées de ce
voyage, sont récompensées à l'Exposition universelle de Paris de
1889 et cette même année il débute sa collaboration au journal Le
Tour du monde
En 1890, il obtient une mention honorable au Salon des artistes
français pour une série de dessins sur les Algériens du Mzab,
une bourse de voyage de la 4e exposition
Blanc et Noir
En , Perret rejoint le Sénégal (sans mission
payée) et se joint à l’expédition du colonel Alfred Dodds au
cours de laquelle il doit suppléer le médecin du bataillon
. Au cours de son séjour sénégalais, il peint le quotidien des
pêcheurs de Guet n’Dar, quartier de Saint-Louis.
En 1891, il suit toute la colonne du Fouta (colonel Dodds)
et effectue une expédition chez les Maures Dowaïch avec les
indigènes sénégalais.
Au sujet de mon voyage au Sénégal (...) je
suis le premier peintre qui ait séjourné dans la Colonie
écrit-il
au ministre
En 1892, il obtient une médaille au Salon des Champs-Élysées et
le prix de Raigecourt-Goyon (paysage) pour le tableau intitulé Le
départ des pirogues pour la pêche à Guet n'dar au Sénégal.
Ce tableau acquis par la Direction des Beaux Arts a été
affecté au Musée naval du Louvre. Il est désormais conservé au
musée d'Orsay
En 1893, il participe au premier Salon de la Société des peintres orientalistes français au
Palais de l'Industrie à Paris.
Après l'Afrique, il part en Asie où il est emporté par un accès
de fièvre chaude à Sindanglaija (Java) le
monsieur
veuillez trouver un article sur marius Perret
vu dans le journal la Montagne La rue
Marius-Perret rejoint le quai d’Allier, comme si elle
voulait prendre le large pour rejoindre le peintre
orientaliste qui lui a laissé son nom. Marius Perret
est né à Moulins en 1851 mais est mort sur l’île de
Java, en 1900. Entre-temps, il a passé sa vie en
Afrique.Marius
Perret était un Moulinois tout à fait extraordinaire.
En 1876, il a 25 ans. Il est déjà installé à Paris, où
il a suivi les cours des Beaux-Arts, et où il débute
dans la mise en oeuvre d'illustrations pour les
livres de l'époque. C'est alors l'art de la gravure
qu'il exerce. Mais rapidement, il va larguer les
amarres.Dessin à la mine de plomb, peinture à l'huile,
aquarelle… Marius Perret maîtrisait toutes les
techniques mais ne voulait peindre que la réalité des
choses vues, au sens où Victor Hugo, mort trois ans
avant sa naissance, l'entendait. C'est-à-dire des
événements politiques, et des personnages inédits.En
1884, il a 33 ans quand il part pour l'Algérie. Il y
séjourna quatre ans avant de partir au Dahomey et au
Sénégal.Marius Perret privilégiait à la sensualité que
l'on attribuait à ces contrées exotiques, la réalité
quotidienne. Parmi ses oeuvres, un Dromadaire dévoré par les
chacals, mais aussi un portrait de guerrier
arabe, des scènes de la vie quotidienne. Le musée
d'Orsay possède deux huiles sur toiles du Moulinois :
Le départ des pirogues pour
la pêche à Guet n'dar au Sénégal, peint vers
1891, et Tirailleurs
sénégalais en arrière-garde, campagne du Fouta,
colonne Dodds, peint vers 1894.Marius Perret
fut l'un des fondateurs de la Société des peintres
orientalistes avant d'être
nommé peintre officiel de la Marine et des Colonies,
en 1899. Il est alors envoyé en Cochichine où
il meurt d'une fièvre maligne, à l'âge de 49 ans. Il
avait à cette époque le projet de peindre chaque
musicien d'un orchestre traditionnel. Quelques
portraits ont été réalisés : comme Musicienne vietnamienne assise,
jouant de la flûte et Musicienne vietnamienne assise
jouant du luth, que possède aujourd'hui le
Louvre.
Stéphanie Ména |
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monsieur
vu à la vente une lettre de marius Perret. Marius Perret (1853-1900) peintre orientaliste. 2 L.A.S., [1893 ?] et 1900, à son " collaborateur et ami " Henry d'Estienne ; 4 pages in-8 chaque. Intéressant échange entre deux peintres orientalistes. Paquebot " l'Océanien ", Port-Saïd 26 janvier [1900 ?]. Il lui rappelle que leur maquette doit être exposé aux " Orientalistes ", et il donne des instructions détaillées pour fixer le paysage au cintre, et l'installer chez Durand-Ruel, sous un éclairage favorable. Il le charge aussi d'une mission concernant ses " états de service aux Colonies "... Koonpong Cham (Cambodge) 11 mai 1900. Il craint que sa lettre du Siam ne lui soit pas parvenue, mais son ami Dinet le remplacera auprès d'Estienne par sa critique et ses conseils : " en partant de Paris après vous avoir documenté de toutes façons et avoir pris toutes les dispositions matérielles pour assurer l'exécution, j'étais bien convaincu que mon rôle final se réduirait à peu de chose et que Dinet pourrait dans ce cas me remplacer aisément. [...] Or Dinet m'a confirmé que je ne m'étais point trompé et que nos dernières conférences sur la lumière africaine vous avaient autant profité que si vous étiez allé là-bas ; vous l'avez étonné, c'est le mot dont il se sert "... Il déplore le climat " déprimant " du Cambodge : " surtout, la lumière, sauf en trois mois de l'année, est bien loin de valoir celle de l'Afrique, du moins de l'Afrique du Nord "... |
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monsieur Oeuvres de marius PERRET exposées lors de l'exposition de 1902.
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monsieur
vu à la vente sur internet un manuscrit de marius Perret
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