peintres-officiels-de-la-marine.com
présente
DELPECH Jean-pierre Henri.
Jean Delpech, né à Hanoï (ex-Tonkin) le
et mort à Sens (Yonne) en 1988, est un graveur, peintre,
médailleur, dessinateur de timbre
poste et illustrateur français.
né à Hanoi en 1916 et
mort en 1988 à Lorient Nommé peintre officiel de la
marine en 1956.
Il est peintre et graveur et on le connait surtout pour ses
timbres poste! en fait c'est surtout un graveur( il a été prix de
Rome de gravure). Jean Delpech vit jusqu’en 1935 en Indochine, où
son père est architecte. Il fait ses études de 1926 à 1934 au
lycée Albert-Sarraut de Hanoï (ex-Tonkin), où il est un
condisciple de Võ Nguyên Giáp et de Phạm Văn Đồng dont il illustre
les poèmes. Après le baccalauréat, il intègre l’[[École des
beaux-arts du Viêt Nam|école des beaux-arts de Hanoï]], où il
étudie la laque et suit les cours du peintre Joseph Inguimberty.
Delpech restera durablement marqué par le pays de son enfance et
de sa jeunesse, à tel point qu’il se déclarait
« étranger » en France. Son regard de peintre doit
beaucoup à ces années indochinoises.Installé à Paris, il s’inscrit
à l’École des beaux-arts. Il expose au Salon des artistes français
dès 1938 et au Salon des indépendants à partir de 1946. Il obtient
le premier grand prix de Rome en gravure en taille-douce en
1948 : il s’ensuit un séjour de quatre années fructueuses en
Italie. Il enseigne par la suite le dessin, la peinture et la
gravure, entre autres dans un atelier de la ville de Paris (cours
du soir) et à l’École polytechnique.Jean Delpech formera beaucoup
de jeunes graveurs dont beaucoup sont, depuis, parvenus à la
notoriété, comme Philippe Mohlitz, François Houtin, Éric Desmazières ou Fernand Teyssier.
Il répond également à diverses commandes : création de
timbres-poste, principalement pour la France de 1980 à sa mort,
illustrations pour des livres et des magazines, décors de théâtre
(pour Dullin), médailles, fresques et vitraux.Jean Delpech
poursuit en parallèle un œuvre personnel varié, alliant
l’observation documentaire très précise et la fantaisie la plus
débridée : ses compositions s’inspirent de la mythologie
comme de la science-fiction.De 1944 à 2004, son œuvre fait l'objet
de nombreuses expositions, individuelles ou collectives.Les
dernières années avant de quitter l'Indochine, Jean Delpech fait
une série de croquis sur le vif et de dessins, qui, sans être
caractéristiques du style qu'il développera plus tard, montrent
son don d'observation et son intérêt pour la vie quotidienne
populaire (scènes de rues), le travail humain sur l'eau, aux
champs, dans les échoppes, les navires en tous genres : on
reconnaît là ses thèmes de prédilection. Ce sont de précieux
documents sur cette époque, au graphisme sûr, précis et
schématique, un témoignage plein de vie.Les 62 dessins de la série
Italie ont été réalisés pendant le séjour à Rome. De
grandes compositions synthétiques contiennent une foule de détails
notés ici et là puis rassemblés selon sa fantaisie ou ses
intentions symboliques. La technique de ces dessins se rapproche
du montage cinématographique ou du collage et montre son intérêt
pour l'architecture comme pour les paysages, la vie quotidienne,
la mode, la publicité. On y trouve à la fois son interprétation
personnelle et un témoignage sur l’époque.Une série sur la vie
populaire (scènes de rue) des Années cinquante en France
suit la série Italie.Dans la veine documentaire, on compte
plusieurs séries de dessins et de peintures de paysages, végétaux,
insecteses sujets dans une dimension féerique.
Illustrateur, dessinateur, peintre,
graveur sur bois ou sur cuivre, Jean Delpech (1916-1988) est
l’auteur de nombreux timbres-poste pour la France et ses
territoires, TAAF et Saint-Pierre et Miquelon. Monika Nowacka
relève que « son style unique tient de l’image
d’Epinal », où « chacune de ses créations,
philatélique ou pas, se lit comme une histoire complète, une
sorte de BD où fourmillent de nombreux détails ».
Né à Hanoï
(Tonkin, ou Vietnam), Delpech se souvenait avoir rencontré dans
sa jeunesse un certain Giap, le futur général et homme politique
vietnamien, qui fréquentait sa famille.
Delpech rentre
en France en 1935, étudie aux Beaux-arts, rencontre Decaris,
Daragnès, fréquente Picasso, enchaîne avec un premier Grand prix
de gravure en taille-douce en 1948, enseigne le dessin et la
gravure aux Beaux-arts de Rennes puis aux cours du soir des
Ateliers de la ville de Paris et à Polytechnique (entre 1974 et
1983). Peintre de l’Air, de la Marine, de l’Armée, il dessine
tout le temps, devient aussi médaillier pour la Monnaie de
Paris… et grave ses premiers timbres pour le Gabon.Mais il doit
attendre 1969 « pour qu’un timbre soit émis d’après
ses maquettes (Bateaux anciens ayant assuré les liaisons
maritimes entre Saint-Pierre-et-Miquelon et la France, pour
Saint-Pierre-et-Miquelon) »… et 1980 pour concevoir
sa première figurine pour la France(Les Géants du Nord).
Delpech
illustra des ouvrages de bibliophilie, comme le rappelle Aude de
Kerros dans La Gravure sur bois, une revue publiée par
l’association Jean Chièze (pour l’encouragement à la gravure sur
bois) technique dont il maîtrisait la subtilité : « Goethe,
Mérimé, Montesquieu ; Les Conquérants, d’André
Malraux, sont notamment historiés de bois gravés ».
Aude de Kerros en profite pour rappeler « la partie la
plus impressionnante de son œuvre, celle du graveur
d’Histoire. Elle prend sa source dans son travail de
correspondant de guerre, mais on retrouve cette veine tout le
long de sa vie », avant de décrypter une de ses
œuvres, L’Allemagne assiégée invente la guerre totale,
une gravure au burin décortiquée pour l’occasion…
L’article de Timbres
magazine est illustré de nombreuses maquettes, de lettres
de l’artiste remplies de consignes, de croquis préparatoires.
Monika Nowacka ne peut manquer de rappeler le succès du Thermalisme
rouge, une « variété » vedette de la philatélie
hexagonale, un timbre créé par Jean Delpech., édité l’année de
sa disparition, en 1988.
Restons dans le
thème maritime qui fascinait tant Jean Delpech, en particulier
le mythe de l’Atlantide, avec une thématique sur le Lusitania,
torpillé le 7 mai 1915 au large de l’Irlande par un sous-marin
allemand, il y a donc cent ans, et dont de nombreux timbres
rappellent le souvenir, en Grande-Bretagne, aux Maldives, en
Irlande, à Man, etc. L’auteur, Guy Coutant, exhumant même une
lettre et une carte postale d’époque, transportées par le
bâtiment en 1911 et en 1909.
Delpech graveur
de Timbres PTT.
delpech illustrateur
Delpech graveur. de médailles
Quelques oeuvres vendues ces dernières années.
Estimation :60 - 80 EUR
Jean DELPECH (1916-1988) : « La Mare
au Diable ». Acrylique sur toile signée en bas à
droite. 81 x 100 cm