Jean
Bouchaud est un peintre né à Saint Herblain
près de Nantes en 1891 et mort à Nantes en 1977
Jean Bouchaud est issu d’une famille d’artistes : Léon son
grands-père fut peintre et ami deCorot et d’Harpignies;
deux de ses ses frères étienne Bouchaud et Michel ont
également embrassé une carrière artistique.
Marié à Marielle de Ferré de Péroux, il a eu sept enfants.C’est un peintre voyageur,
à la fois artiste, aventurier et reporter.
J. Bouchaud parcourut l’Afrique du nord l'afrique noire et
l'Asie.
Ancien
de l'académie julian (dont il devint professeur). Après
s'être initié à l'aquarelle en italie (1909-1912),
Jean Bouchaud réalise des croquis au front pendant la première
guerre mondiale
En 1919, il est démobilisé en Tunisie
dont il découvre la lumière. Jeune artiste plein de talent mais
sans maître, il est remarqué lors du concours de Rome de 1920
par maurice Denis malgré son
échec
.
Jean Bouchaud séjourne ensuite au
maroc où, sur une recommandation de M. Baschet, il est
présenté au maréchal Lyauté
Titulaire d'une des deux bourses accordées en 1921 pour
devenir pensionnaire de la villa Abd
El Tif d'Alger Il expose
au Palais d’été d'Alger
Les
Présents au nouveau né et l’Écrivain public. Par la suite,
il participe à l’exposition « le Maroc vu par les peintres
contemporains » (Paris).
Titulaire d’une bourse du gouvernement de Hanoi, Bouchaud
se rend en indochine laos cambodge et viet
nam en 1924-25 (Phnom Penh, Angkor, Saigon, Hué)
:
il rejoint le Laos à cheval (Vientiane, Luang Prabang descend le
Mékong et Hanoi) et s'aventure jusqu'en
Chine où il entre en contact avec les populations
lolo à Yunan Fou.
J. Bouchaud obtient la médaille d'or au salon des artistes
français (1928) pour Laveuses cochinchinoises (Dalat, en
pays Moï). En 1929-1931,
Lyautey lui confie la direction artistique (peinture) de
la future exposition coloniale de Paris-Vincennes.
Il exécute notamment une composition murale de 1 300 mètres carrés.
En 1932-1933, Jean Bouchaud bivouaque en
solitaire au Sénégal ,Guinée Côte d'ivoire Dahomey. Il
se rend en reportage chez les Foulbé et
dans les tribusSomba
Il est nommé chevalier de la légion d'honneur et chevalier
de l’étoile noire du Bénin en 1934.
Comme de nombreux artistes, il est sollicité
pour la décoration du paquebot Normandie il décore
la salle à manger de luxe (quatre panneaux) (1935)En 1939,
J. Bouchaud rejoint les armées comme correspondant de guerre,
envoyé spécial de l'Illustration auprès des troupes coloniales
dans la région de Fréjus
En 1942, il réalise un carton de tapisserie sur le thème
« La Bretagne » destinée à la préfecture de Quimper
variante d’Armor-Argoat composée en 1937.
Sédentarisé par les
évènements, il réalise la Cour d’Amour au Laos, qui lui valut
d'obtenir la médaille d'honneur du salon des Artistes français.
Il est nommé peintre de la
marine en 1942 et illustre une page de l'ouvrage
« A la gloire de notre pavillon » (Secrétariat
d’État à la Marine et aux Colonies - 1943).
Peintre aux armées, il participe avec l'armée française
aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne (1ère armée du général de
Lattre de Tassigny) et sera sollicité pour illustrer « Les
souffrances de la France » sous la direction de A.
Bourgeois (La Lithographie 1945).
Après la seconde guerre mondiale ,
Bouchaud réalise la décoration de plusieurs paquebots de la
compagnie générale transatlantique
.Jean
Bouchaud s’éteint à Nantes le 6 mai 1977.
Emmanuel Fougerat écrira de lui « ce brun maigre, aux
traits aigus, nerveux qui avait du noyau sous la peau aux
mouvements vifs, toujours en lutte avec lui-même afin de
maîtriser ce feu créateur intérieur ce quelque chose de brûlant
qu’il avait comme Delacroix » (L’Art et la Mer – 1937).
nombtreux livres illustrés par jean Bouchaud
fumée d'opium claude Farrere
lettre
du Tonkin Lyautey
Jean Bouchaud. Ce nom est une énigme pour
bon nombre de Nantais. Regrettable, car la carrière de ce
peintre, que l'on pourrait aussi qualifier d'explorateur,
d'aventurier et de reporter, mériterait d'être plus
connue.Quelques oeuvres de jean Bouchaud vendues ces
dernières années.Le Rennais Emmanuel Fougerat, dont la notoriété
comme peintre a dépassé les frontières, ancien directeur de
l'école des Beaux-Arts de Nantes, a écrit de lui : «
Ce brun maigre, aux traits aigus, nerveux, qui avait du noyau
sous la peau, toujours en lutte avec lui-même afin de
maîtriser ce feu créateur intérieur, ce quelque chose de
brillant qu'il avait comme Delacroix... »
Cela résume bien l'homme.Jean Bouchaud est né aux portes de
Nantes, à Saint-Herblain, en 1891. Il est le sixième des dix
enfants d'Adolphe Bouchaud, un gentilhomme terrien. Dès
l'enfance, il montre des dispositions pour le dessin. Après des
études secondaires à l'Externat des enfants nantais, il monte à
Paris. Il n'a pas encore 18 ans.Rapidement, il part en Italie,
afin de s'initier à l'aquarelle. En 1917, on le retrouve sur le
front. Puis, en 1919, en Tunisie, dont la lumière est, pour lui,
une découverte. Il va ensuite séjourner au Maroc, à Alger, où il
devient pensionnaire de la villa Abd-el-Tif, qui accueillait, à
l'instar de la villa Médicis, à Rome, des peintres de la
métropole. En 1924 il se rend en Indochine, au Laos, il pousse
même jusqu'en Chine.
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Liens internet.
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.vu dans la presse. |
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